Le chant est omniprésent, oscillant entre solo, duo, chœurs, en polyphonies, monodies et contrepoints, constitué d’onomatopées, de mots inventés et de français parfois déformé ou compressé afin de déplacer le sens dans les sons et d’insuffler à la parole des couleurs étranges et musicales , de type «soufli blastou sifloventéoval rafali tonutriyè tiotiènio éolié laliéné», ou encore «chu yu yu yu you yo ya wa ya ya kin kin, dwendet dwen det».
Cette large utilisation de la voix est enrobée d’une avalanche de sons acoustiques et électriques, avec la présence d’instruments rares comme le mellotron, ancêtre du sampler ou encore le cymbalum, ancêtre du piano. Synthés, basse, piano, rhodes, batterie semi-électrique, marimba et percussions s’entrechoquent et s’empuissantent, générant un Blast cosmique, que l’on nomme Grand Sbam.